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Comment le système nerveux autonome influence nos organes et notre bien-être ?
Houla. C’est quoi cette question ? Et surtout qu’est-ce que le système nerveux autonome ? Non parce que là j’étais en train de regarder le dernier épisode de la série Silo et alors, sans dévoiler la fin de cette saison, c’est complètement dingue ce qu’il se passe ! Parce que… non mais l’actrice principale avec le policier qui… non mais… Bon, en fait c’est impossible de raconter quoi que ce soit sans vous spoiler donc je vais arrêter d’en parler.
Alors, pour la définition officielle, le système nerveux autonome (SNA) est une partie du système nerveux qui régule les fonctions involontaires du corps, c'est-à-dire celles qui ne sont pas sous le contrôle conscient. Il est en charge des fonctions essentielles comme la fréquence cardiaque, la respiration, la digestion, la transpiration, et bien d'autres encore.
Eh oui, quand on y pense, respirer, justement, on n’y pense pas. Et heureusement d’ailleurs, parce que ceux qui ont tendance à être tête en l’air, ce serait un poil dangereux quand même.

Comment est structuré le système nerveux autonome ?
Le SNA est divisé en deux branches principales :
– Le système nerveux sympathique qui est souvent associé à la réponse combat ou fuite. Il prépare le corps à l'action en augmentant la fréquence cardiaque, en dilatant les bronches et en inhibant certaines fonctions digestives.
– Le système nerveux parasympathique qui, lui est responsable des activités de repos et digestion. Il ralentit la fréquence cardiaque, stimule la digestion et favorise la conservation de l'énergie.
Une machine bien huilée comme vous pouvez le constater.
Quels sont les impacts sur les organes du système nerveux autonome ?
Il y en a plusieurs et vous allez voir à quel point il est important. Voici quelques exemples des effets sur les principaux organes, selon les deux branches. Pour le système nerveux sympathique :
– Cœur : augmente la fréquence cardiaque et la force de contraction, ce qui augmente le débit cardiaque.
– Poumons : dilate les bronches pour faciliter la respiration.
– Foie : stimule la libération de glucose pour fournir de l'énergie.
– Muscles : augmente le flux sanguin vers les muscles squelettiques pour préparer à l'action.
– Peau : stimule la transpiration et réduit le flux sanguin pour rediriger le sang vers les muscles.
– Système digestif : inhibe la digestion et réduit le flux sanguin vers les organes digestifs. Pour le système nerveux parasympathique :
– Cœur : réduit la fréquence cardiaque pour favoriser le repos.
– Poumons : contrôle la respiration en conditions normales.
– Système digestif : stimule la digestion et l'absorption des nutriments.
– Vessie : facilite la miction (vidange de la vessie).
– Œil : contrôle la constriction de la pupille pour améliorer la vision de près.
– Glandes salivaires : stimule la production de salive pour faciliter la digestion.
Ces effets permettent au corps de s'adapter rapidement aux besoins changeants, qu'il s'agisse de répondre à une situation de stress ou de favoriser la récupération et la digestion. Les rôles sont bien définis !

Quels sont les neurotransmetteurs et les récepteurs utilisés par le système nerveux autonome ?
Pour toutes les personnes curieuses de savoir comment ça se passe au niveau chimique à l’intérieur de notre corps, petit point rapide qui va nous rappeler nos cours au lycée : le système nerveux autonome utilise plusieurs neurotransmetteurs et récepteurs pour transmettre des signaux et réguler les fonctions corporelles. L’acétylcholine, la noradrénaline pour les neurotransmetteurs. Les nicotiniques et les muscariniques pour les récepteurs.
Et pour les personnes qui ont pris option bio-chimie en terminale S, pas moi donc clairement, il y aussi les récepteurs adrénergiques Alpha, divisés en α1 et α2 et Bêta divisés en β1, β2, et β3.
Ces neurotransmetteurs et récepteurs permettent une communication efficace entre les neurones et les organes cibles, assurant ainsi une régulation fine des fonctions autonomes du corps.
Alors moi qui ai pris ES option éco, autant vous dire que ça va être difficile de retenir ce dernier paragraphe hein.
Quelle est la différence entre le système nerveux autonome et le somatique ?
Eh bien dis donc, je ne m’attendais pas à tant de détails aussi précis ! Mais le sujet étant passionnant, c’est un grand plaisir que de décortiquer la question.
– Marchez ;
– Courez ;
– Parlez ;
– Écrivez…
Pour résumer de manière ultra-concise, là sont les fonctions du système nerveux somatique, c’est-à-dire celles qui sont conscientes. Vous l’aurez deviné, et comme vu plus haut, le système nerveux autonome s’occupe, lui, de tout ce qui passe inconsciemment :
– Respirez ;
– Digérez ;
– Augmentez votre fréquence cardiaque ;
– Transpirez…
Quels sont les troubles et les pathologies liés au système nerveux autonome ?
Quand il est perturbé, plusieurs symptômes peuvent s’exprimer.
– Vous évanouissez-vous (syncope) ? Souvent causés par une chute soudaine de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque, ce qui peut être lié à un dysfonctionnement autonome.
– Avez-vous des vertiges ou des étourdissements ? Peuvent survenir en raison d'une hypotension orthostatique, où la pression artérielle chute lors du passage en position debout.
– Transpirez-vous beaucoup (hyperhidrose) ? Peut être due à une hyperactivité du système nerveux sympathique.
– Souffrez-vous du syndrome du côlon irritable (SCI) ? Bien que la cause exacte soit inconnue, des dysfonctionnements du système nerveux autonome peuvent contribuer aux symptômes gastro-intestinaux.
– Subissez-vous du reflux gastro-œsophagien ? Peut être exacerbé par des anomalies dans la régulation autonome du sphincter œsophagien inférieur.
– Avez-vous des troubles du sommeil ? Certains troubles du sommeil peuvent être liés à des dysfonctionnements autonomes, comme l'apnée du sommeil.
– Observez-vous une sécheresse de la bouche ou des yeux ? Peut être due à une diminution de la production de salive ou de larmes, régulée par le système nerveux autonome.
– Remarquez-vous des palpitations cardiaques ? Peuvent être ressenties en raison d'une activité autonome anormale affectant le rythme cardiaque.
Si vous ressentez l’un de ces troubles, pensez à aller voir un professionnel de la santé.
Aussi, commencez ou continuez à prendre soin de vous avec des activités introspectives comme le yoga ou la méditation. Plus original mais qui va dans le même sens du bien-être personnel, pensez au bain de forêt également. Et plus globalement, essayer de multiplier les moments de contact avec la nature.
Sinon, vous avez aussi les retraites Namastrip qui sont élaborées justement et précisément dans le but de vous reconnecter à vous-même via des activités, l’alimentation équilibrée, un cadre naturel bien choisi, le tout pour vous aider à réguler ce que votre quotidien, parfois (souvent), vous empêche de faire côté système nerveux autonome.