Laura Pouchin
Laura est une jeune femme multiple, libre et habitée par une joie de vivre contagieuse. Enseignante de yoga et yoga thérapeute à l’écoute, formée Inde, elle s’initie à l’Art du thé après un séjour marquant au Japon.
Son parcours l’amène aussi à explorer la voie chamanique en Amazonie Brésilienne, dans la tribu des Huni Kuin. Ce qui définit aujourd’hui son enseignement est un yoga holistique et intuitif, inspiré par la nature et les éléments, empreint de vitalité et de bienveillance.
Interview
3 mots pour te définir ?
Spontanée, vivante, sensible.
Quelles sont tes racines ?
Dans mes veines... bretonnes ! Je passe les vingt premières années de ma vie entre Nantes et la région parisienne, avant de m’envoler dans des contrées beaucoup plus lointaines pendant presque dix ans. Entre mes voyages, je reviens ponctuellement chez ma maman, en Provence. J’ai aussi déployé de grosses racines en Inde, en Amazonie brésilienne, au Japon et au Canada, où je me sens vraiment chez moi. Finalement, mes racines sont… un peu partout, et j’adore !
Offrir des espaces où l’on apprendra ensemble à remettre son pouvoir à l’intérieur de soi.
Comment et pourquoi es-tu devenue professeure de yoga ?
À 21 ans, ma soif de découvrir le monde et ma quête d’identité me poussent à partir très loin et seule. J’ai un besoin vital d’apprendre à m’aimer et de savoir qui je suis vraiment. J’entame un périple qui durera neuf ans : expédition polaire en Arctique, descente de l’Amérique du Sud en bateau, Asie en sac à dos, je m’installe au Mexique puis en Australie, où je découvre la dimension sacrée du yoga. Il m’a fallu un seul cours pour savoir que « ça y est », la porte que je cherchais depuis tant d’années s’ouvrait devant moi. Un an après, je pars en Inde plusieurs mois pour me former et m’imprégner de cette philosophie de vie qu’est le yoga.
Quels styles de yoga enseignes-tu et pourquoi ?
Je me suis d’abord formée en ashtanga et en hatha pour la discipline et l’approche traditionnelle qui me fascine ; puis en vinyasa avec une approche plus contemporaine du mouvement ; en yin yoga somatique et chamanique pour une écoute encore plus profonde du corps et ce qu’est l’espace multidimensionnel de l’être. J’ai réalisé petit à petit que le yoga dans sa globalité avait des pouvoirs de guérison encore insoupçonnés en Occident. C’est pourquoi je me suis formée en yoga thérapie à l’Institut de yoga thérapie de Paris, et propose des accompagnements personnalisés sur la voie de guérison du corps et de l’âme.
Ce que tu souhaites plus que tout transmettre lors de nos retraites ensemble ?
Je souhaite offrir des espaces où l’on apprendra ensemble à remettre son pouvoir à l’intérieur de soi, plutôt qu’à l’extérieur. Des espaces où l’on développe l’écoute profonde – de soi, des autres, des cycles –, où l’on transmute, sème de nouvelles graines, et où l’on rit aussi !
La plus grande leçon que la vie t'a apprise ?
Toujours écouter notre intuition, notre petite voix intérieure qui sait.
Ton plus bel accomplissement personnel et professionnel ?
Personnel, je dirais avoir eu le courage de faire face à mes blessures, de plonger profondément dedans, de déconstruire pour reconstruire et m’incarner comme je le souhaite, et non à travers des projections qui ne m’appartiennent pas. Professionnel, je dirais oser me reconvertir (avant j’étais coiffeuse !) et trouver la légitimité de partager avec authenticité les enseignements reçus.
Ta chanson favorite ?
Baba Hanuman, de Krishna Das et Oxaguian, de Guga Stroeter.
Ta posture de yoga préférée ?
Savasana – temps d’intégration, de silence.
Ce qui te donne envie de te lever le matin ?
Une nouvelle journée qui ne ressemble à aucune autre !
La personne que tu admires le plus ?
La nature.
Tu pourrais faire n'importe quoi pour...
Mes proches.
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Voir toutSa citation favorite
Chaque être humain a un germe d'éveil en lui. Le but de la Vie est de développer ce germe, de retrouver notre vraie nature qui est recouverte de couches successives de négativité, d'émotions et de toxicité. Denise Desjardins
Tu ne pourrais pas vivre sans...
Rire, liberté, amour, rencontrer, partager.
La dernière fois que tu as ri aux larmes ?
Cet été à Ibiza, avec mon amie Corine, lors d’une cérémonie chamanique très joyeuse… J’ai eu mal à la mâchoire pendant deux jours après ça !
Ton mantra préféré ?
« Noqan kani Kawsay », qui signifie en quechua : je suis souveraine, autogouvernée, je suis un être complet.