Camille Soto

3 mots pour te définir ?

Énergique, Souriante, Passionnée

Quel a été le déclic qui t’a amenée à enseigner le yoga ?

Je travaillais dans une start-up à Londres qui était dans le milieu du yoga. Je suis partie au Costa Rica pour approfondir ma pratique personnelle. Rentrée en Europe, j’ai commencé à donner des cours à mes amis danseurs en Italie. Puis le confinement est arrivé, une amie espagnole m’a demandé de faire un cours de yoga en visio. Mon enseignement du yoga a commencé ainsi avec deux rendez-vous hebdomadaires pendant un an, avant de commencer à enseigner dans un studio de manière quotidienne.

Quels styles de yoga enseignes-tu et pourquoi ?

Étant danseuse professionnelle, j’ai été tout de suite attirée par le vinyasa où les positions s’enchaînent dans la fluidité. J’enseigne également le yin, j’aime la beauté de ce style qui amène au lâcher-prise. Je me suis également formée au fly yoga (yoga aérien), qui nous emmène dans de nouvelles positions en apesanteur.

Ce que tu souhaites plus que tout transmettre lors de nos retraites ensemble ?

Il me tient à cœur de proposer un temps de déconnexion, qui repose la tête et nourrit l’âme.

Qu’est-ce qui t’anime le plus quand tu accompagnes un groupe en retraite ?

Cela me met en joie de voir au fil des heures le groupe se lier et créer des souvenirs ensemble. Ensemble, le temps s’étire, on savoure chaque instant.

Quel est ton plus beau souvenir de séjour ou d’un moment partagé avec tes élèves ?

Récemment, à la fin d’une séance de yin, dans un séjour de cyclisme, deux élèves viennent me voir à la fin du cours, une larme à l’œil, et me demandent si c’est normal qu’elles se sentent émues : plus belle récompense pour moi que de guider ces athlètes dans les ouvertures du cœur.

Si tu devais décrire en une phrase l’énergie que tu veux insuffler lors de nos séjours ensemble, ce serait… ?

Un éclat de rire par jour minimum par participant.

Quelle expérience ou réalisation t’a procuré le plus de fierté, dans ta vie personnelle ou professionnelle ?

Je suis fière d’avoir passé le cap de troquer ma vie bien rangée de marketing warrior derrière un ordinateur à Londres pour une vie désorganisée qui me ressemble, où je peux combiner l’enseignement du yoga, la danse et ma passion pour le triathlon dans les montagnes annéciennes.

Une épreuve ou un moment marquant t’a-t-il appris quelque chose qui guide encore ta vie aujourd’hui ?

Lorsque j’étais au lycée, je suis partie en sport-étude danse à deux heures de chez moi en internat. Après deux mois de mal-être, j’ai décidé de revenir dans mon lycée de campagne chez mes parents. Je suis heureuse d’avoir tenté l'expérience et fière d’avoir su renoncer à ce nouveau train de vie qui ne me correspondait pas. Il faut tenter l'expérience pour ne pas avoir de regrets, mais savoir que le demi-tour est toujours possible.

Tu pourrais faire n'importe quoi pour…

un carré de chocolat noir en fin de repas.

Tu ne pourrais pas vivre sans…

le mouvement.

Ce qui te donne envie de te lever le matin ?

Mon porridge d’avoine qui m’attend patiemment.

 Ta chanson favorite ?

Waiting on the World to Change, John Mayer.