Interview : Isabelle Romain, magicienne de l'eau

Récemment on a eu la chance de tester l’ATMA Janzu, un soin énergétique mexicain puissant, prodigué par Isabelle Romain. Vous pouvez retrouver notre expérience sur le blog Namastrip dans un article consacré ! Aujourd’hui, Isabelle répond à toutes nos questions concernant ce soin unique et son parcours.

L’enchaînement des mouvements est bien particulier : est-ce toujours la même “chorégraphie” ?

C’est complètement intuitif ! Lors des différents modules de transmission, on nous apprend la technique de départ ainsi que tout ce qui est attrait à la sécurité. Je vais constater au départ comment ton corps se déplace, comment réagissent tes articulations et ensuite adapter. Il y a une réelle connaissance de l’anatomie ! J’ai étudié la kinésiologie car c’était important pour moi de bien connaître le squelette avant d’étudier les “autres” corps : émotionnels et spirituels. Donc l’enchaînement n’est jamais le même. La personne arrive toujours un peu “raide” par tout ce qu’on emmagasine dans la semaine donc j’adapte pour délier le corps au mieux. 

Quelle est l’approche concernant les femmes enceintes ?

On effectue d’abord un bilan physique et émotionnel avant l’arrivée. Il m’est arrivé d’appeler la sage-femme en amont pour prendre un avis sur les grossesse difficiles par exemple. Ensuite on va s’adapter au trimestre de grossesse. Souvent, on ne fait pas de séance avant 4 mois. Certaines postures seront évitées vers le neuvième mois également par précaution. L’idée est de répondre aux besoins de la future maman, que ce soit sur le plan émotionnel ou physique. Ce qui est super c’est de profiter de la flottaison pour soulager un peu le poids du ventre. On peut également inviter la compagne ou le compagnon à se joindre au soin si les personnes le désirent !

L’ATMA Janzu se déroule dans une eau à 34° dans l’idéal. Pourquoi cette température de l’eau si précise ?

Le soin peut se faire dans une température plus fraîche si l’atmosphère est idéale : aux Caraïbes par exemple mais dans ce cas, la durée du soin sera plus courte. La chaleur permet au corps de s’ouvrir. On recrée également l’état foetal, c’est ce qui est magique. Dans un état froid, les muscles seront stressés et tendus et on aura beaucoup moins d’amplitude. Donc l’eau chaude facilite le lâcher-prise !

Qu’est-ce qui te plait le plus lors de ces sessions ?

Je n’aime pas la routine et l’ATMA me permet de ressentir des choses différentes à chaque séance. À chaque fois, les ressentis que je peux avoir me procurent de la joie. Ce partage est unique et c’est une réelle forme de confiance que m’accordent les personnes. L’eau a aussi cette capacité à transmuter qui me fascine ! 

On a lu que tu vois la piscine comme un cocon, un lieu de dépose où tous peuvent lâcher-prise. D’où te vient cette connexion à l’eau ?

J’ai eu la chance d’avoir un papa militaire. On est parti vivre à l’Ile Maurice donc j’ai très vite été baignée dans les eaux chaudes ! J’ai rapidement remarqué que l’eau m’apaise. Aujourd’hui, quand je sens que j’ai une contrariété, que je suis fatiguée et que je n'arrive pas à souffler, le fait d'être dans l’eau me nettoie. C’est ma ressource en quelque sorte ! 

Est-ce que c’est une pratique à double-sens qui a un impact sur toi également ?

Complètement ! Ça ne va pas me travailler personnellement au niveau de mes blessures mais les échanges qui ont lieu entre moi, l’eau et la personne sont incroyables. J’ai souvent des frissons, je vais bailler quand je sens que la personne lâche prise… c’est très précieux.

Comment as-tu découvert l’ATMA et comment t’es-tu formée ?

J’ai d’abord découvert un soin ostéo dans l’eau ! C’était le seul moyen de bien accéder à mon dos. Les premières formations étaient très techniques, il me manquait cette dimension spirituelle et énergétique. ensuite je me suis formée en kinésiologie comme je te le disais ce qui m’a permis d’apprendre la structure et aussi de faire des liens avec la médecine traditionnelle Chinoise. Des recherches m’ont amené dans les Landes chez un couple qui propose ces transmissions via plusieurs cycles. J’ai d’abord appréhendé la chose personnellement parce que ça m’a un peu remué ! Les modules se sont enchaînés et puis tout s’est ouvert. En l’espace d’un an ça a été magique ! Les gens m’ont fait confiance et aujourd’hui, mes dimanches sont consacrés à ça. Je me sens à ma place et pour autant, c’est un soin qui demande beaucoup de présence. Si moi je ne me sens pas ancrée ou que j’ai pas réussi à évacuer mes émotions négatives de la semaine, il m’arrive de décaler des séances. 

Est-ce que c’est une pratique qui a vocation d’être récurrente ?

En général, je conseille de laisser infuser plusieurs semaines avant de recommencer. Parfois la séance peut être très joyeuse et la fois d’après on va se connecter à des émotions beaucoup plus sombres. Certaines personnes se contentent d’une fois, ça suffit et d’autres ont besoin d’un rendez-vous un peu régulier parce que ça leur apporte beaucoup.  

Sur le long terme, quel avenir envisages-tu en France pour cette pratique ?

Pour moi, c’est une pratique qui est au tout début et qui va finir par être démocratisée. De plus en plus de monde se forme. Dans l’idéal j'adorerais le faire dans un milieu naturel. Au Mexique, ils le font dans le Pacifique par exemple. Je souhaite que ça se développe surtout quand je vois les bienfaits que ça a ! On peut associer le soin avec plein de choses : avec Sophie, une amie professeure de yoga, on a créé le YOG’ATMA qui est un cours de Yin doux avec de l’ATMA. Cela permet d’associer le souffle et l’eau, qui représente les émotions. Je suis très sensible au son également c’est pour ça qu’avec Delphine, une amie musicothérapeute, on a créé l’ATMA Vibes. L’idée est de nettoyer les émotions chargées négativement avec la musique et le soin. En fait, on peut créer plein de déclinaisons ! 

Quelles autres actions peut-on mettre en place pour compléter les bienfaits de l’ATMA ?

J’invite déjà à s’écouter : qu’est-ce qu’on a envie de faire ? Qu’est-ce qui nous fait du bien ? L’ATMA est un soin tellement puissant et introspectif qu’il est important de se donner le temps de digérer tout ça. On peut méditer, aller voir l’océan ou se balader en forêt ou juste se poser chez soi, avec une bougie et se demander “Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Qu’est-ce que je ressens ?”. Pour certains, le bon outil sera de mettre des mots et d’écrire ! En tout cas, je conseille un moment cocooning pour renforcer l’introspection.