Léa Toussaint
Léa est sexothérapeute et danse-thérapeute certifiée. Depuis cinq ans, elle ouvre des espaces de parole, de corps et de liberté autour des sexualités conscientes et positives. À travers son projet Merci Beaucul, elle partage avec force, humour et tendresse une vision du plaisir profondément libératrice. Son approche est holistique, ancrée dans le réel, dans le quotidien. Elle ne parle pas de sexualité comme d’un idéal à atteindre, mais comme d’un chemin personnel, sensoriel, mouvant.
Pour elle, tout part du corps : c’est en passant par le mouvement, la sensorialité, l’écoute fine de soi qu’on peut peu à peu redécouvrir son désir, ses envies, ses limites, et créer sa propre cartographie érotique. Léa bouscule avec douceur. Elle guide sans imposer. Elle incarne une parole libre, inclusive, incarnée, qui donne envie de se réapproprier ce qui est à nous : notre corps, notre plaisir, notre puissance.



Interview
Qui es-tu, en quelques mots ?
Moi c’est Léa, j’ai 32 ans, sexothérapeute et danse-thérapeute certifiée. Fan de films d’horreur et de raviolis aux crevettes, je collectionne les chaussettes et j’ai le fantasme caché d’être une pirate.
Mon envie derrière Merci Beaucul, c’est de faire de la place à l’érotisme dans nos quotidiens, au plaisir et à la découverte de soi. Ce qui m’intéresse, c’est de passer par le corps, nos sens et nos sensations, pour se comprendre, avancer et intégrer. La sexualité a pour moi un aspect autant thérapeutique, qu’artistique, social ou spirituel, et est une des meilleures portes d’entrée vers soi-même.
Ma plus grande fierté, c’est de recevoir des messages me disant que vous vous reconnectez avec vous-mêmes ou votre partenaire, que vous vous faites des kiffs et que vous avez rejoint la team sextoys en verre.
Pourquoi avoir créé Merci Beaucul ?
Tout part de ma propre frustration après mes rencontres sexuelles : déçue de ne toujours pas avoir eu d’orgasme à deux et souvent très étonnée de l’apparente différence de vécu entre moi et mes partenaires, j’ai tapé sur Google « comment savoir si on a eu un orgasme ? ».
J’ai découvert un vaste océan d’informations jamais partagées, car couvertes de tabou ou simplement méconnues, et je n’avais clairement pas envie de les garder que pour moi. Je voulais que toutes mes potes, mais aussi toutes les meufs que je ne connais pas, puissent aussi vivre ce que je comprenais.
Qu’elles reprennent la main sur cette puissante partie de leur vie, riche de plaisir et de connexion à leur corps.
C’est quoi, pour toi, une sexualité décomplexée ?
C’est une sexualité du choix éclairé, de l’autonomie corporelle et de la sensualité. C’est le langage du plaisir partagé entre les corps, les cœurs et les esprits : quelque chose qui nous ressemble et nous anime, sans justification.
Quel tabou t’a le plus marqué dans ton parcours, et que tu rêves de briser ?
Le tabou du plaisir, tout simplement. Cette croyance que c’est quelque chose que l’on doit mériter et pas juste quelque chose qui existe dans nos corps et peut être célébré, incarné, partagé.
Ton approche en trois mots ?
Sensorialité, plaisir et jeu.
Pendant cette retraite, à quoi peuvent s’attendre les participant·es ?
À se défaire des tabous sur le sujet et à se l’approprier complètement, pour enfin célébrer le plaisir et l’énergie sexuelle qui nous habitent.
On va parler de notre anatomie et de ses fonctionnements, de ce qui entrave nos corps, nos esprits et notre lâcher-prise. On va éveiller notre sensualité et notre sensorialité pour devenir des autels vivants au plaisir.
Si quelqu’un hésite à venir, qu’aimerais-tu lui dire ?
La sexualité, c’est comme n’importe quelle autre discipline : la cuisine, la musique, l’athlétisme… ça ne s’apprend pas en lisant des livres, mais en vivant son corps à 100 %.
Retrouvez Léa lors de nos séjours
Voir toutEt pour finir… une phrase, un mantra, une punchline qui te suit partout ?
Le plaisir est un droit dont tu mérites de jouir.
